L'infirmerie n'est pas un hôtel... [PV: Mizuao&Chisato]

Dans les couloirs vides du lycée Wakuri, une jeune fille aux cheveux roses errait en se demandant ce qu'elle pourrait faire de sa journée, étant donné qu'elle n'irait pas en cours. C'était, sans surprise, Chisato Sayashi. Elle était vêtue de l'uniforme, c'était déjà ça !
Elle marchait toujours, pendant une bonne demi-heure. Elle fatigua bien vit , sa fainéantise prit le dessus et l'amena très rapidement à chercher une salle dotée d'un lit. Elle ne voulait pas retourner à sa chambre, qui était au dernier étage de ce bâtiment. Elle ouvrit alors une porte, un panneau indiquait que c'était l'infirmerie. Elle y entra, repéra le lit immédiatement, s'allongea dessus et s'assoupit.

Le sommeil avait déjà emporté Chisato depuis cinq bonnes minutes, si ce n'est plus. Une main se posa sur son épaule et entendit quelqu'un prononcer une phrase qu'elle ne comprit pas, elle se recroquevilla sur elle même et émit un couinement:

- Non Maman... Encore une minute.

Une larme coula alors sur la joue de la rose, puis une autre. Les yeux clos, elle pleurait. Elle reconsidéra la phrase qu'elle venait de dire, sa mère ne pouvait pas être là, étant donné qu'elle était... Elle rouvrit les yeux et jeta un coup d'œil discret à la personne qui l'avait touchée. C'était une femme, surement l'infirmière, elle avait les cheveux bleus, elle était si jolie. Elle semblait être une de ces filles qui vivait la vie au jour le jour, sans se soucier de ce qui adviendra le lendemain. Elle essuya ses larmes puis s'assit sur le lit, regardant par la fenêtre, l'air nostalgique.

Mizuao fut surprise de voir la jeune fille pleurer, les jolis yeux verts la fixèrent pendant une minute puis la jeune fille se calma et se tourna vers la fenêtre, un air nostalgique plaqué sur ses traits fins
Mizuao décida que finalement elle n'aimait pas les gens avec ce genre de regard, elle sourit doucement et reposa sa main sur l'épaule fine de la rose qui semblait partie dans son monde intérieur pour la ramener dans le réel

" Hey ca va pas? pourquoi tant de nostalgie dans de si jolis yeux? les jolis yeux sont fait pour briller de joie et de malice, ils sont aussi là pour faire fondre les garçons mais c'est un autre sujet tu crois pas?"Demanda-t-elle en souriant toujours doucement" et si tu me disais pourquoi tu es a l'infirmerie alors que tu devrais être en cours depuis déjà 1 heure? Pendant ce temps là je vais nous faire du thé, tu aime le thé? moi j'adore surtout avec beaucoup de sucre, mais il faut dire que moi et les sucreries c'est une grande histoire d'amour" Fit-elle en rigolant

"Une tasse de thé qui marche qui cours qui vole pour la demoiselle c'est partie!" s'exclama joyeusement Mizuao

elle s'affaira ensuite a préparer le thé

" Au fait je suis Mizuao Zoaldiek la nouvelle infirmière et toi tu t'appelle comment? " Demanda alors Mizuao se rendant compte qu'elle ne s'était même pas présenté a la rose" désolée pour mon impolitesse" fit elle d'un ton d'excuse" pas envie d'aller en cours? pour une adolescente je trouve cela normale, alors en thé nous avons du thé au jasmin, a la camomille et au...gingembre!!!! je maudis pour trente cinq générations mon prédécesseur, du thé au gingembre, dans une infirmerie il avait quoi a la place du cerveau?un petit pois dans le coma voila ce qu'il avait, du gingembre pffuuuuuu!!!!!! Bon on en étais où toutes les 2? ah oui tu me disais que tu ne voulais pas allez en cours, remarque je te comprend quand j'ai fait mes études de médecine j'ai du sécher un bon paquet de cours, ce que disait les profs c'était d'un ennui, mais bon pas de ma faute si j'ai 195 point de QI mais plutot celle de mes parents, c'est de leurs fautes a eux, ils avaient qu'a pas me faire aussi intelligente aussi, mais bon ils en ont pas trop profiter de cet état de fait vu qu'ils étaient jamais là, mais je parle je parle je parle et je te laisse même pas répondre a ce que je raconte, je suis désolée" fit-elle avec un sourire d'excuse " mais ca ne résout pas notre problème Jasmin ou camomille, j'ai aussi du thé aux fruits rouges"

Elle se tourna donc vers la rose avec les boîtes dans les mains et pencha la tête sur le côté

Chisato prit la tasse de thé que Mizuao lui tendait et la regarda mettre une quantité industrielle de sucre. Les yeux ouverts comme des soucoupes, elle la regardait, surprise. Elle allait boire ce truc ? Ce n'était plus du thé sucré, mais du sucre au thé plutôt ! Chisato mit un morceau de sucre dans sa tasse et le remua avec la petite cuillère. Son interlocutrice planta son regard dans celui de Chisato et lui dit alors:

-Tu a redoublé? j'avais un ami a la fac, il avait redoublé toutes ses années de lycée, il était drôle, mais ca ne m'explique toujours pas pourquoi de si jolis yeux contiennent autant de tristesse et de si jolies lèvres ne savent plus sourire

Chisatone disait rien, elle n'osa toujours pas répondre à cette question. A son grand soulagement, l'infirmière reprit bien vite:

- Tu veux du sucre? moi j'adore le sucre,
les gâteaux et les sucreries c'est vraiment mon point faible, sinon tu
sais déjà ce que tu veux faire de ta vie?

Chisato soupira, une nouvelle fois, puis dit alors d'un ton sombre:

- Survivre... C'est l'unique but que j'ai dans ma vie.

Elle souffla puis reprit, du même ton sombre et effrayant:

- Chacune de mes journées est établie sous le même programme; me lever, survivre, me coucher et attendre le lendemain. Tout ça depuis ce jour...

Elle regarda dans le vide, elle allait craquer. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux.

Mizuao reprit immédiatement tout son sérieux en entendant la réponse de Chisato
n'avoir d'autre but dans la vie que survivre, que lui était-il donc arrivée pour qu'elle en soit réduite a cette activité?
Mizuao se sentit déchirer, cette frêle jeune fille portant le poids du monde sur ses fins épaules mettait son coeur et son âme a vif, il ne lui fallut que quelque seconde pou se décider, cette jeune fille, elle allait l'aider, dans la mesure de ses possibilités, dans la mesure de ce que Chisato lui confierait
Elle reposa sa tasse et doucement, pour ne pas faire peur a l'enfant aux bords des larmes en face d'elle, car oui ce que Mizuao voyait c'était une enfant au bord du gouffre et qui allait vraiment finir par tomber si on ne la rattrapait pas, elle se leva et vint l'enlacer, une étreinte douce et tendre, une de ces étreintes qui vous font allez mieux

" Depuis combien de temps survis-tu enfant? depuis combien de temps n'a tu pas pu pleurer? depuis combien de temps ce fardeau pèse-t-il sur tes épaules? dis moi enfant, dis moi et je te protégerais, dis moi et je t'aiderai. Ici, dans mes bras tu peux te laisser aller, pleure enfant, n'aie aucune crainte, abandonne moi tes peurs, confie moi tes angoisses je saurais les apaiser, va a ton rythme avec moi et surtout si jamais tu sens que tu craque viens me voir, je serais toujours là pour toi" fit Mizuao d'une voix douce

Elle chantonna alors une comptine de son enfance, une de celle que sa nourrice lui chantait après un cauchemar

"Ne pleure pas il est partit
Le cauchemar est fini
Les fées, les elfes et les lutins
Nous ont rejoins
Ils l'ont chassés de tes rêves
Pour pouvoir t'emmener au pays des merveilles
Ne pleure pas il est partit
Le cauchemar est fini
Et jamais il ne reviendras te hanter
Les fées, les elfes et les lutins sont là pour te veiller"

Elle attendit alors la réaction de la jeune fille, allait-elle accepter son aide ou au contraire allait-elle s'enfuir? Mizuao ne le savait pas mais elle espèrait que la jeune fille aux étranges cheveux roses, au corps d'adolescente mais a l'âme d'enfant meurtrie par le poids d'un trop lourd fardeau choisirait de rester

Chisato craqua, elle se mit à pleurer. Elle sentit alors des bras chaud autour d'elle l'enlacer. Cette étreinte ne fit qu'accroître le flot de ses larmes, cela lui rappelait sa mère, sa chère mère qui était morte. Elle entendis alors l'infirmière lui dire d'une voix douce et rassurante:

- Depuis combien de temps survis-tu enfant?
depuis combien de temps n'a tu pas pu pleurer? depuis combien de temps
ce fardeau pèse-t-il sur tes épaules? dis moi enfant, dis moi et je te
protégerais, dis moi et je t'aiderai. Ici, dans mes bras tu peux te
laisser aller, pleure enfant, n'aie aucune crainte, abandonne moi tes
peurs, confie moi tes angoisses je saurais les apaiser, va a ton rythme
avec moi et surtout si jamais tu sens que tu craque viens me voir, je
serais toujours là pour toi


"Je serais toujours là pour toi"... Ces paroles lui rappelèrent celle de son père avant que celui-ci la trahisse. Elle pleura encore plus. Toute cette souffrance qu'elle avait accumulé au cours des 7 années précédentes, elle la laisser s'échapper d'elle, la délivrait à une femme qu'elle connaissait à peine. Mizuao se mit à lui chanter une comptine, douce et apaisante. Chisato arrêta de pleurer, en même temps que la dernière note de la chanson fut chantée. Elle fixa de nouveau le vide.

- J'avais 9 ans. Ma mère était atteinte d'une maladie très grave, je ne me souviens plus le nom. Le seul moyen pour elle d'assurer sa survie était l'opération. Mais c'était au-dessus de nos moyens alors mon père a emprunter de l'argent à un yakuza et à été tenter par les jeux au casino. Il revenait tard le soir, et toujours bredouille. Un jour, le yakuza a demandé à mon père de le rembourser. Le montant de la dette s'élevait à 100 millions de Yens. Il ne pouvait, évidemment, pas payer. MA mère est morte peu après.

Elle soupira puis dit rapidement:

- Alors il m'a fait consignataire de la dette et s'est suicidé devant moi. Depuis j'ai dû échapper aux yakuzas qui me demandaient de rembourser cette dette...

Elle se leva puis frappa le mur de son poing et cria:

- IL M'AVAIT PROMIS !

Elle s'accroupit puis sanglota:

- Il avait dit qu'il ne me laisserai pas tomber...

Elle se leva puis frappa le mur de son poing et cria:

- IL M'AVAIT PROMIS !

Elle s'accroupit puis sanglota:

- Il avait dit qu'il ne me laisserai pas tomber...

Mizuao regarda Chisato sangloter avant de se lever et de venir l'enlacer encore une fois
Elle la comprenait si bien, cette sensation qui vous prend aux tripes quand la personne en qui on avait le plus confiance vous trahit

" Mes parents ne m'ont jamais accordés d'attention particulière, je n'étais a leurs yeux qu'un simple jouet que l'on exhibe lors de soirées mondaines, pour faire croire a la parfaite petite famille heureuse, la maman mannequin/actrice, le papa politicien et leur si adorable petite fille, un tableau que tous croyaient aveuglément. Mon père n'a jamais assisté a aucun de mes concours de chants, ma mère n'a jamais assisté a une seule de mes compétitions équestres, ils n'ont jamais assisté a aucune remise de diplôme non plus. Je sais, enfant, je sais ce que cela fait comme dégat ce sentiment qui t'alourdit le corps et l'esprit, ne t'en fais pas, moi je ne te trahirais jamais, tu peux me croire, tu peux me faire confiance, je t'en fais le serment, avec moi tu pourras te sentir en sécurité" fit doucement Mizuao, relevant le visage fin et forçant les yeux verts empli de larmes a la regarder en face

Elle releva doucement la jeune fille sanglotante et l'assit sur un lit, puis elle s'occupa de sa main qu'elle sétait écorché en frappant sur le mur

" T'a un sacré uppercut n'empêche, ca doit être pratique pour virer les garçons un peu trop entreprenant non? moi j'ai du apprendre la capoeira et le kung-fu pour me défendre" fit elle alors, reprenant son attitude désinvolte et folle

L'infirmière vint enlacer Chisato une nouvelle fois. Chisato répondit à cette étreinte et se jeta littéralement dans les bras de son interlocutrice. Elle pleura, pleura encore. Mizuao prit alors la parole:

Mes parents ne m'ont jamais accordés d'attention particulière, je n'étais a leurs yeux qu'un simple jouet que l'on exhibe lors de soirées mondaines, pour faire croire a la parfaite petite famille heureuse, la maman mannequin/actrice, le papa politicien et leur si adorable petite fille, un tableau que tous croyaient aveuglément. Mon père n'a jamais assisté a aucun de mes concours de chants, ma mère n'a jamais assisté a une seule de mes
compétitions équestres, ils n'ont jamais assisté a aucune remise de diplôme non plus. Je sais, enfant, je sais ce que cela fait comme dégat ce sentiment qui t'alourdit le corps et l'esprit, ne t'en fais pas, moi je ne te trahirais jamais, tu peux me croire, tu peux me faire confiance, je t'en fais le serment, avec moi tu pourras te sentir en
sécurité

Elle conté cette histoire en forçant Chisato à la regarder dans les yeux, ce que Chisato eut du mal à faire, elle tenta, à plusieurs reprises, de fuir son regard. Ces paroles réconfortantes étaient ce dont Chisato avait besoin depuis si longtemps. Ces promesses qu'elle lui faisait, et Chisato, qui accordait une nouvelle fois sa confiance si fragile à une personne en espérant ne pas être déçue.
Mizuao la releva, l'assit sur le lit puis observa sa main blessée.

- T'a un sacré uppercut n'empêche, ca doit être pratique pour virer les garçons un peu trop entreprenant non? moi
j'ai du apprendre la capoeira et le kung-fu pour me défendre

Chisato rit de bon cœur, comme elle ne l'avait fait depuis longtemps. Elle dit alors:

- De toute façon, je n'ai pas besoin de ça pour me défendre, en général, ils évitent de m'approcher, vu l'image que je donne de moi...

Elle sourit à Mizuao

- Ça faisait longtemps que je n'avais pas ri... Je ne savais même plus à quoi ressemblait mon rire...

Mizuao eut un sourire lumineux en entendant Chisato rire, elle savait bien sûre, elle savait que la jeune fille lui confiait son plus précieux trésors, sa confiance, cette confiance si fragile qu'elle revêtait dans l'esprit de Mizuao la forme d'une fleur de cristal pouvant se briser au moindre choc

" J'adore ton rire Chisato-chan, je veux t'entendre rire encore et encore, et moi je te trouve très mignonne tu sais, il suffit juste que tu souris, un sourire illumine le visage, surtout chez une jeune fille aussi jolie que toi, tu est fine mais pas anorexique non plus, tu a des formes mais pas trop non plus, il suffit juste d'une petite étincelle pour allûmer la plus belle des étoiles, et crois moi quand je te le dis, viens suis moi" Fit juste Mizuao en se levant après avoir terminé les soins de sa main

Elle se placa devant la jeune fille et lui tendit la main en lui souriant

Chisato regardait son interlocutrice la complimenter. Elle n'avait pas l'habitude. A chaque compliment, ses joues devenaient un peu plus rouges. Elle se sentait revivre. Depuis si longtemps, elle était enfermée dans cette souffrance, dans ce secret. Mizuao avait été la clé qui l'avait délivrée de cette prison sombre et étouffante.
Elle lui demanda de la suivre, et lui proposa sa main comme aide. Dans un geste symbolique, Chisato prit cette main d'une poigne ferme et à présent confiante qui était maintenant l'emblème, aux yeux de Chisato, d'une nouvelle amitié.
Elle posa ensuite une question à l'infirmière:

- Euuh... Où allez-vous m'emmener ?

Elle lui fit un clin d'oeil et un sourire en guise de réponse, puis elle lui demanda de ne plus la tutoyer, ce que Chisato approuva d'un signe de tête. Mizuao l'emmena dans la pièce à côté, qui devait sûrement être son bureau et l'amena devant un grand miroir en pied.
Chisato avait honte, elle se trouvait affreuse. Ces jambes d'une pâleur effrayante qu'elle était obligée de montrer à cause de cette uniforme, ces cheveux, d'un rose affreux dont elle ne connaissait pas l'origine car ni son père, ni sa mère n'avait les cheveux roses. La seule chose qu'elle aimait chez elle, c'était ses yeux. Seul souvenir de sa mère qui lui restait. Mizuao prit alors la parole:

- Regarde par toi même, je n'ai fait que dire tout haut ce que certain doivent penser tout bas, tes yeux sont jolis, ils sont d'un vert qui me rappelle la couleur des émeraudes, ta peau est douce et lisse, et tu est joliment formé, je suis sûre que dans une jolie robe on se retournerais sur ton passage, et pas la peine de rougir autant Chisa-chan, bien que je trouve cela extrêmement mignon, tu verras je vais t'inonder de compliment, sinon je devais faire autre chose...Ah oui!!!! ca me revient

Elle partit, laissant Chisato seule devant le miroir à souligner chacun de ses défauts. La rose la vit revenir quelques secondes plus tard, une peluche représentant un chat dans les mains.

- Chisa-chan je te présente Neko-chan, Neko-chan je te présente Chisa-chan ma nouvelle petite sœur

Chisato fut ravie d'entendre que Mizuao la considérait comme sa petite soeur. Elle regarda alors le chat, couleur ambre et s'exclama de manière enfantine:

- Trop mignonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!

Mizuao fit un grand sourire a Chisato en l'entendant s'extasier sur sa peluche

" C'est ce que je me dit tout le temps, hein Neko-chan?"fit-elle en regardant sa peluche

Il y eut 3 seconde de silence avant que Mizuao ne se toune brusquement vers Chisato

" Neko-chan dit qu'elle toruve que tu a de jolis cheveux et que le rose c'est la couleur du bonheur, Neko-chan dit aussi qu'elle t'aime déjà beaucoup. Neko-chan c'est ma gouvernante qui me l'a offert pour mon 5ème anniversaire, ma mère était en train de tourner un film en Amérique et mon père était a un diner pour sa future campagne électorale" fit Mizuao devenant a son tour un peu nostalgique tout en serrant la douce peluche dans ses bras

Bien qu'elle n'en montre rien cette attitude d'oubli et de désinvolture de la part de ses parents la blessaient toujours autant malgré le temps qui était passé

Chisato la regarda parler à sa peluche. Mizuao était une personne si mignonne, elle avait l'apparence d'une adulte mais, en réalité c'était encore une enfant. Elle se tourna vers Chisato et lui dit alors en souriant:

- Neko-chan dit qu'elle toruve que tu a de jolis cheveux et que le rose c'est la couleur du bonheur, Neko-chan dit
aussi qu'elle t'aime déjà beaucoup. Neko-chan c'est ma gouvernante qui me l'a offert pour mon 5ème anniversaire, ma mère était en train de tourner un film en Amérique et mon père était a un diner pour sa future campagne électorale

Chisato vit les traits et le regard de Mizuao s'assombrir, et devenir, à son tour, nostalgique. Elle ne savait pas comment s'y prendre... Après un moment d'hésitation, elle la prit dans ses bras et lui chuchota:

- Moi aussi je serais toujours là si tu as besoin. Toujours. Si tu as besoin de parler, je suis là.

Mizuao fut stupéfaite par l'étreinte, puis elle se laissa aller dans les bras qui l'entourait, elle avait l'impression de redevenir petite fille dans des étreintes comme celle ci

Moi aussi je serais toujours là si tu as besoin. Toujours. Si tu as besoin de parler, je suis là.

Ces mots, ils étaient prononcés de façon timide, nerveuse, hésitante et pourtant ils lui firent du bien, ils emmenèrent avec eux les douloureux souvenirs de la solitude

" Merci Chisa-chan, tu ne peux pas savoir a quel point tes mots me font du bien, bon allez il va falloir que tu dorme un peu, tu a des cernes a faire pâlir d'envie un mort vivant" fit elle tout en se détachant des bras de Chisato

Elle lui prit la main et l'emmena de force dans une petite pièce, on y accédait par une sorte de porte cachée : a l'intérieur un lit

" Voila tu vas pouvoir te reposer ici, et ne te bile pas pour tes cours je me chargerais de prévenir tes professeurs, et si jamais tu as besoin de parler ma porte t'es ouverte de jour...comme de nuit OK?" fit elle a Chisato

Chisato n'en revenait pas de ce qu'elle venait de faire. Elle, qui était toujours si maladroite dans les relations humaines, elle réconfortait à présent une personne qu'elle conaissait depuis seulement une trentaine de minutes. Mizuao se détacha d'elle et la tira de force dans une pièce cachée, que Chisato n'avait même pas remarqué. A l'intérieur se trouvait un immense lit, qui semblait plus que confortable.
Mizuao se tourna vers Chisato et lui dit:

- Voila tu vas pouvoir te reposer ici, et
ne te bile pas pour tes cours je me chargerais de prévenir tes
professeurs, et si jamais tu as besoin de parler ma porte t'es ouverte
de jour...comme de nuit OK?


Chisato hocha la tête et remercia Mizuao pour tout ce qu'elle avait fait pour elle. Elle s'allongea alors sur le lit et s'endormit bien vite dans les bras de Morphée et rejoignit le pays des rêves, à présent apaisée et sereine.

Mizuao sourit en regardant la jeune fille s'endormir profondément dès que sa tête eut toucher l'oreiller.
Elle prit sa peluche et la déposa auprès de la jeune endormie avec un doux sourire

" Je te la confie Neko-chan, veille sur ses rêves comme tu sais si bien veiller sur les miens, éloigne ses cauchemars comme tu éloigne les miens" chuchota-t-elle

Elle regarda encore une fois la jeune endormie, sourit doucement et se pencha pour déposer un doux baiser sur son front

" Dors bien Chisa-chan, et puisse le pays des songes t'emmener là où vivent les plus beaux et les plus doux des rêves" chuchota-t-elle avant de sortir de la pièce sans bruit

Elle referma tranquillement la porte et retourna ranger son matériel utiliser pour soigner Chisato quand elle vit quelqu'un rentrer et aller s'allonger sans même un regard vers elle

" Jeune homme vous allez me faire le plaisir de sortir de mon infirmerie" lâcha-t-elle d'une voix froide

Le jeune homme se réveilla et osa demander pourquoi, a elle, l'infirmière la plus douée de sa génération

" Mon infirmerie n'est pas un hôtel si vous avez sommeil vous avez qu'a dormir la nuit maintenant dégagez" fit elle

L'élève partit sans demander son reste en claquant la porte, ce qui fait que Mizuao se dirigea vers la chambre secrète pour voir si le bruit avait réveillé sa jeune amie, ce qui n'en était rien elle dormait toujours aussi profondément, Mizuao vint a elle et repositionna correctement les couvertures et repartit a son travail après un dernier baiser aussi doux q'un aile de papillon sur le front de l'endormie

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Le RP s'arrête là.

Merci Mizu-chan, c'était un plaisir ! A refaire ! =D

quand tu veux Chi-chan